Rencontre Exceptionnelle Avec L’ecrivain et L’artiste Tahar Ben Jelloun

Venez rencontrer l’écrivain et l’artiste franco-marocain pour une discussion et une séance de dédicace de son dernier ouvrage paru aux éditions Gallimard « La Punition », un récit autobiographique.

En savoir plus sur “La Punition”

Un récit poignant, empli d’anecdotes sur le calvaire, celui de dix-neuf mois de détention, sous le règne de Hassan II, de quatre-vingt-quatorze étudiants à la suite de manifestations pacifiques dans les rues des grandes villes du Maroc en 1965. Quelques-uns y perdirent la vie, dans l’indifférence générale, d’autres sombrèrent dans la folie. Le narrateur de La punition était l’un d’eux, il raconte au plus près ce que furent ces jours qui marquèrent à jamais ses vingt ans, ébranlèrent sa conscience et le firent secrètement naître écrivain.
A travers « La punition », Tahar Ben Jelloun raconte le calvaire qu’il a vécu et qu’il nous livre seulement cinquante ans après.

En savoir plus sur Tahar Ben Jelloun

Ecrivain, poète, artiste et titulaire du prix Goncourt pour son roman La nuit sacrée, Tahar Ben Jelloun a vu ses ouvrages traduits dans plusieurs dizaines de langues.
Après avoir fréquenté une école primaire bilingue arabo-francophone, Tahar Ben Jelloun étudie au lycée français de Tanger jusqu’à l’âge de dix-huit ans, puis fait des études de philosophie à l’université Mohammed V de Rabat, où il écrit ses premiers poèmes — recueillis dans Hommes sous linceul de silence (1971). Il enseigne ensuite la philosophie au Maroc.

En 1971, à la suite de l’arabisation de l’enseignement de la philosophie, il doit partir pour la France, n’étant pas formé pour la pédagogie en arabe. Il s’installe à Paris pour poursuivre ses études de psychologie. À partir de 1972, il écrit de nombreux articles pour le quotidien Le Monde. En 1975, il obtient un doctorat de psychiatrie sociale.

En 1985, il publie le roman L’Enfant de sable qui le rend célèbre. Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour La Nuit sacrée, une suite à L’Enfant de sable. En 2008, il est élu membre de l’Académie Goncourt, en remplacement de François Nourissier.
Ancien professeur de philosophie, romancier, essayiste et poète à ses heures, Tahar Ben Jelloun est aussi peintre. L’Institut du monde arabe lui a donné carte blanche pour présenter une création en devenir – il a pris le pinceau en 2010 – qui réunit ses travaux sur toile et papier, mis en regard d’œuvres d’artistes qu’il aime et confrontés à ses manuscrits.

Vous pouvez retrouver ses œuvres exposées à la Galerie Nationale de Dubaï du 19 mars au 18 septembre 2018.
Mercredi 21 mars 2018
De 18h00 à 19h30

Les réservations sont terminées pour cet évènement.